Aérer chez soi en hiver | PHARMACIE DE BELLEJOUANNE Aller au contenu principal
Hiver
Bien-être

Aérer chez soi en hiver

L'air d'un bureau, d’un appartement ou d'une maison est pollué, de 5 à 7 fois* plus que l’air extérieur. L’été il est facile et tentant d’ouvrir grand les fenêtres ; l’hiver l’exercice semble plus délicat et surtout pas toujours réflexe. En ces périodes compliquées, l’aération est indispensable et doit être effectuée avec rigueur… au même titre que d’autres gestes de protection sanitaire.

Renouveler l’air que l’on respire est un geste d’hygiène !

Quand il respire, l’être humain absorbe de l’oxygène et rejette du gaz carbonique (CO2). Au fil du temps, il est facile d’imaginer une concentration progressive des différents ‘polluants’ humains, animaux ou ménagers : l’air respiré est moins pur. En hiver, la pollution de l’air intérieur est un problème de santé publique.

Aérer chez soi en hiver

Les fenêtres doivent être ouvertes en grand tous les matins au lever (chambres en priorité) ; 5 à 10 mn suffisent à assainir l’humidité produite par les respirations nocturnes. La cuisine ou la salle à manger bénéficieront d’une aération après la prise des repas (gaz de cuisine, vapeur d’eau, produits d’entretien…); la douche ou la salle de bain, après la toilette. Vigilance en ville, l’air extérieur y est plus sain après 22h !  A chacun de s’adapter selon l’habitat et la saison : un air sec et renouvelé nécessite moins d’énergie pour se chauffer.

Aérer au bureau en hiver

La plupart des espaces clos bénéficient d’un système de ventilation, voire de purificateur, pour assurer ce renouvellement. L’ouverture des fenêtres, un court moment dans la journée, si cela est possible, est cependant appréciable. « Si l’on travaille à la maison, une aération rapide toutes les trois heures peut être un bon réflexe à adopter » selon A. Flahaut (épidémiologiste et directeur de l'Institut de santé globale de l'université de Genève). Un objectif de deux fois par jour… plus réaliste, reste utile et efficace.

En cas de circulation de virus et bactéries

Une bonne aération est essentielle. En asséchant l’air ambiant, les virus possiblement expirés dans l’air vont être combattus… et le bien-être de tous renforcé. Prudence avec les bougies parfumées ou les sprays assainissant… qui ne remplacent pas l’aération naturelle de l’air et au contraire ne font qu(augmenter la pollution intérieure.

A nos fenêtres ! Apprenons à aérer les lieux de vie, pour partager cette hygiène sanitaire si nécessaire.