Ados : vive le sport ! | PHARMACIE DE BELLEJOUANNE Aller au contenu principal
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Ados : vive le sport !

Le sport, c’est la santé », une formule qui peut paraître usée, mais qui pourtant reste plus que jamais d’actualité pour les adolescents plongés dans une société où le virtuel et les écrans prennent le pas sur la vie active. C’est l’un des déterminants principaux de leur santé, physique comme psychique, et de leur développement qui concerne l’activité physique en général (marcher, monter des escaliers, jardiner…).

L'importance du sport pour la socialisation

Faire du sport, c’est aussi rencontrer les autres. Le sport permet de renouer avec les vrais rapports humains, bien loin des réseaux sociaux où les rapports s’avèrent superficiels et parfois toxiques. Et pourquoi pas de se frotter à la compétition, qui représente un moyen de se confronter aux autres et de se fixer des objectifs de progression. Enfin, pour certains adolescents, les sports collectifs aident à lutter contre la timidité en rencontrant et en jouant avec/contre les autres. Mieux vaut laisser à l’ado la liberté de choisir l’activité physique qui lui convient.

Le sport pour se défouler

Là aussi, le sport constitue un parfait exutoire pour l’adolescent, qui peut ainsi vider son esprit, extérioriser ses émotions ou transformer la colère ou la révolte qui l’habitent en énérgie physique. C’est donc une bonne façon de dissiper les tensions internes et de gérer son stress. En général, les adolescents sportifs sont beaucoup plus calmes, attentifs et présentent de bien meilleurs résultats scolaires.

Le sport pour booster son bien-être et l'estime de soi

La première conséquence de la pratique d’une activité sportive est l’amélioration de la santé psychique, avec une sensation immédiate de bien-être, pendant comme après une séance. Et cette stimulation positive est essentielle, car c’est à travers le sport que l’adolescent va retrouver sa confiance et l’estime de soi, se protéger des addictions (écrans, cigarettes, cannabis…), ainsi que des pratiques à risque (challenges risqués sur les réseaux sociaux…). Enfin, la pratique d’un sport diminue notablement les syndromes dépressifs et l’anxiété(1), dont on sait qu’ils conditionnent les tentatives de suicide et autres comportements à risque, malheureusement trop fréquents à cet âge-là.

Comment motiver son ado à se mettre au sport ?

Motiver un adolescent accro à ses écrans n’est pas facile, d’autant qu’à cet âge-là, les adolescents ont souvent un côté rebelle et s’opposent à tout ce qui provient des parents. Il ne faut donc surtout pas le culpabiliser ni le « braquer » par un jugement moral, mais insister sur les bienfaits du sport et les bénéfices qu’il pourra en tirer immédiatement, sachant que les adolescents ont du mal à se projeter à l’âge adulte, qui leur paraît encore lointain. Le mieux est encore de lui expliquer l’importance du sport pour sa vie actuelle et l’intérêt de rencontrer d’autres jeunes de son âge. Le point de départ est de discuter ensemble pour trouver le sport qui plairait le plus à votre ado pour qu'il y trouve une motivation. Est-ce qu'il a un sportif préféré ? Pourquoi ne pas lui proposer de pratiquer la même activité ?

Pourquoi ne pas l’accompagner dans son activité sportive et participer (natation, jogging, vélo…) ? De nombreuses activités qui peuvent s’effectuer
en famille permettent de resserrer les liens entre les parents et l’adolescent, qui se découvrent sous un autre jour.

En résumé : le sport à l'adolescence présente de très nombreux bienfaits

Le sport à l’adolescence ne présente que des avantages et permet de lutter contre la plupart des fléaux liés à une mauvaise alimentation ou à la sédentarité : il stimule la densité osseuse et favorise la croissance du squelette (pour grandir, il faut bouger !). Il permet également de lutter contre le surpoids lié à la sédentarité en augmentant la dépense énergétique et en diminuant les apports caloriques inutiles. Enfin, il améliore nettement les capacités musculaires et cardiorespiratoires, et protège du diabète (2) et de l’hypercholestérolémie, en nette augmentation dans cette tranche d’âge depuis quelques années.